Carte Blanche to Mona
 
The big day
“Today is the big day!
I’ve been exceeding my credit card limit for over a week, I can’t find my chequebook or any friends to sponge off, whereas I’ve seen a really nice top in the shop window – it is, really (!) – which I’ve tried on and fits me like a glove; and also the fridge is empty and I have to plan my week-end to Berlin.
So today is the big day! I’m off to collect my new card which has ARRIIIIIVED my adviser has informed me – in the nicest of tones in fact!
I arrive at the desk completely out of breath, and then TA-DAHHHH… I feel like crying. I barely notice the adviser’s voice has slightly changed after he has checked the expiry date of his own card (which is only up in three months’ time). And yes, not only is it there, I am also handed a pretty pouch which I hurriedly unseal. In the meantime, he tells me I now have Carte Blanche with my new blue credit card. He looks blue in the face!
 
My antidote
The short letter. Lots of reading material. Be serious now, you must read the small print people say… there you go, there you go, scan the text… Yet… actually, it’s not all that bad! Just like the time my friend recounted on his blog how he last fell madly in love with a tepee in Beaubourg. Well that story moved me deeply! Whereas it was only for the sake of reading it that I read it. I must go back to Beaubourg!
Where was I? The note pad… Some text. A passage where she goes to Turkey and is repatriated after suffering a bout of indigestion from eating too many Mediterranean prawns – why yes, that could happen to me: I love Mediterranean prawns –the male nurse tends to her, her hot flush passes at no extra cost. I must get down to work! I’ll think about the girl’s happy ending with her male nurse while collecting funds, scraping the bottom of the drawer: with my felt-tip pen in hand, I call on my inner Picasso.
I spot my card beneath the thin note pages. Move over girls, let the music play on. Ideas rush through my head, overwhelmingly, I mustn’t forget: a table and parasol for the garden (my balcony is my garden), a relaxing massage, my really nice little top or woolly mammoth-coat, a long dress and some jewellery, not to forget Berlin, and a saloon car once I have masses of children..., a house on the top of a skyscraper, with a giant fridge,… oh yes! The fridge, I must get round to it!
 
My Cézanne sésame
Here it is. I haven’t been mistaken for a novice. Here I am of fortunate means before having even become wealthy. Gleamingly white potential futures, with its hints of blue which set the mood. With your arm around my shoulders, my Mona shall follow me everywhere.
Art galleries and previews here I come,
I might even consider having it framed.
I’m a spendthrift grasshopper and a thrifty ant. I delight in the pleasures of life and work on them day and night. For me who does not do things by half, I wouldn’t mind treating my better one to it so that he too could have a nice share of happiness. With my small income, we’ll go on a huge spree, I’m overcome just thinking about it! Take care of the pennies and the pounds will take care of themselves. I shall splash out. A round of coffee anyone? My hand in his (softer than Edward’s) I can feel something. Oh my goodness! He TOO has a Mona! I look deeply into his eyes – as blue as the sea obviously – as a true gentleman, he beats me to it and treats everyone to beverages. Yes, and he doesn’t make a meal – unlike some – of his card.
This is the beginning of a great love story, I can feel it. And it shall neither be saltless nor hidden behind my notes, nor in my eyes, just slightly set under water to keep our boat afloat and add some blue to our dreams.
 
My wedding list
With a brush of my felt-tip pen, I dress Mona in the long dress I have been dreaming of, a pearl necklace around her neck, and I strive to adorn her with the most vertiginous Louboutin heels I have ever drawn. Leonardo would be all shaken up seeing the new glitzy and glamorous Mona I am now “chaperoning”!
I flashcode the Da-Vinci-one from my note pad and post my selfie with it on the mini Mona website… Commodity Mona with her fans.
Mona, the wild depiction of my constantly evolving dreams, cuddling up to me in my skinny jeans, she rocks! When something appeals to my feelings, my heart melts. Perched on my new high heels, my knees tremble… *ow! –
I’ve succumbed (to her charm!), I think I’ve bruised and branded myself blue, by Jove!
Just this once won’t hurt; I shall keep her, the Mona!”
 
P.S.: If you’ve followed me this far, then the contract has been successfully fulfilled. Sign your finest autograph at the bottom right-hand corner of the page.
You now hold all the cards!
 
☑Like
 
[FR]
Carte Blanche à Mona
 Le grand jour
« Aujourd’hui c’est le grand jour !
J’ai dépassé la limite de ma carte bleue depuis plus d’une semaine, je trouve plus mon chéquier ni d’amis à taxer alors que j’ai vu un p’tit top trop sympa dans la vitrine, si si (!) et que je l’ai essayé et qu’il me va comme un gant ; et puis le frigo est vide et puis faut que j’organise mon week-end à Berlin...
Alors aujourd’hui c’est le grand jour ! Je file chercher ma nouvelle carte qui est ARRIVÉÉÉÉE, m’a annoncé mon conseiller - avec la plus belle des voix d’ailleurs !
J’arrive au guichet tout essoufflée, et là TADAMM... j’ai envie de pleurer. Je remarque à peine que la voix du conseiller a un eu changé après vérification de la date de péremption de sa propre carte (qui n’arrive que dans trois mois). Et oui, non seulement elle est là, je reçois une jolie pochette que je m’empresse de décacheter, pendant ce temps il me dit que désormais j’ai Carte Blanche avec ma nouvelle carte bleue. C’est lui qui est bleu !
 
Mon anti-dote
Le petit courrier. Beaucoup de trucs à lire dedans. Un peu de sérieux, faut lire les petites lignes, dit-on... voila voila, paie ta diagonale... mais... en fait c’est pas mal...! Comme quand mon pote a raconté sur son blog son dernier coup de foudre avec un tipi à Beaubourg. Et bien moi, ça m’a bouleversée alors que c’était seulement pour l’avoir lu, que je l’ai lu. Faut que je retourne à Beaubourg !
J’en étais où ? Le bloc notes... Du texte. Un passage où elle part en Turquie et qu’elle est rapatriée suite à une indigestion de gambas - ben oui, ça peut m’arriver : j’adore les gambas - que l’infirmier la panse, le coup de chaud passe et tout ça sans frais. Faut que je bosse ! je penserai au happy end de la nana avec son infirmier le temps que je réunisse les fonds, avec ceux du tiroir : mon feutre à la main je picassone.
J’aperçois ma carte sous les fines pages de notes. Loin de moi les mauvaises, en avant la musique. Ça se bouscule, j’ai plein d’idées, faut pas que j’oublie : une table et un parasol pour le jardin (mon balcon c’est mon jardin), un massage relaxant, mon petit top trop sympa ou le manteau en poils de mamouth une robe longue et des bijoux et n’oublions pas Berlin, et une berline aussi, quand j’aurai plein d’enfants..., une maison sur le toit d’un gratte ciel, avec un frigo géant, ...ah oui ! le frigo, faut que j’m’y mette !
 
Mon sésame pour Cézanne
La voilà ! On m’a pas prise pour une bleue. Me voilà fortunée avant même de l’avoir été. Blanc éclatant du futur des possibles, avec ses touches de bleu elle donne le ton. Ton bras autour de mes épaules, ma Mona m’accompagnera partout.
À moi les galeries, les vernissages, pour un peu je la ferai encadrer.
Je suis cigale et fourmi, de la vie je me régale et y travaille jour et nuit. Moi qui ne fais pas les choses à moitié, je l’offrirai bien à la mienne pour qu’il ait aussi une belle part de bonheur. Avec mes petits moyens, on se fera une grande virée, j’en suis toute chavirée à l’idée ! Pas de petites économies, je sors les grands moyens, tournée de cafés ? Ma main dans la sienne (plus douce que celles d’Édouard), je sens quelque chose. Oh my god ! il a AUSSI une Mona ! Je le regarde dans le fond de ses yeux - bleus de moi bien sûr - gentleman, il me devance et offre la tournée. Oui, il en fait pas tout un plat - lui - de sa carte.
C’est le début d’une grande histoire, je le sens. et elle sera sans le sel ni dans mes notes ni dans mes yeux, juste un peu dans la mer pour faire flotter notre bateau et ajouter un peu de bleu à nos rêves.
 Ma liste de mariage
D’un coup de feutre j’habille Mona de ma robe longue rêvée, autour de son cou un collier de perles et je m’applique à la chausser du plus vertigineux escarpin Loup-bout-thym que j’aie jamais dessiné. Leonardo serait tout chamboulé en voyant la nouvelle Mona sonnante et trébuchante que je chaperonne !
Je flash-code le Da-Vinci-one de mon bloc note et poste mon selfi avec sur le mini-site... Mona d’échange avec ses fans.
Mona toute peinturlurée de mes rêves en devenir, serrée contre moi dans mon slim, elle assure ! Quand on me prend par les sentiments, j’ai le cœur qui fond. Du haut de mes nouveaux talons, mes genoux tremblent...*aïe!+
je suis tombée (sous le charme !) je crois bien que je me suis fais un bleu, parbleu ! Une fois n’est pas coutume je vais la garder, la Mona !»
 P.S. Si vous m’avez suivie jusqu’ici, c’est que le contrat est bien rempli ! De votre plus bel autographe, signez en-bas-à droite. Vous avez maintenant les cartes en main !
[Case cochée] J’aime
Carte Blanche
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Carte Blanche

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